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Comment l’école Hanbali traite les preuves contradictoires

Comment l'école Hanbali traite les preuves contradictoires

Les Fuqahaa ont une façon unique de concilier des textes apparemment contradictoires dans le Coran et la Sunna. C’est un processus de filtrage très rigoureux pour faire de leur mieux pour arriver à la vérité. Chacune des quatre écoles a sa propre méthodologie et il y a un certain chevauchement dans certains cas. Ce qui suit est une brève description que l’école Hanbali utilise mais n’est pas exhaustive. Bien sûr, il y a beaucoup plus de détails sous chaque cas dans lesquels l’étudiant entrera lorsqu’il sera prêt à plonger plus profondément dans Usool al-Fiqh.

Pour des exemples spécifiques de chaque cas ci-dessous du Coran et de la Sunna et plus de détails, veuillez vous référer à mes notes sur Hanbali Usool.

Ils classent les preuves contradictoires en quatre types :

1 – Lorsque la contradiction se produit entre deux types généraux de preuves

  • Quand il est possible de concilier les deux de manière à ce qu’ils ne se contredisent plus. C’est obligatoire de le faire si possible.
  • Lorsqu’il n’est pas possible de les concilier, la preuve de la période ultérieure sera considérée comme abrogeant la précédente.
  • Lorsqu’il n’est ni possible de faire la réconciliation ni la chronologie, alors nous recourons à la préférence (tarjeeh). Il s’agit d’une vaste subdivision étudiée sous Usool où les chercheurs évaluent les preuves contradictoires et tentent de déterminer laquelle a le plus de poids en les examinant sous différents angles.
  • S’il n’est pas possible de privilégier l’un par rapport à l’autre après évaluation, il est alors obligatoire de s’y arrêter. C’est extrêmement rare.

2 – Lorsque la contradiction se produit entre deux types de preuves spécifiques

  • Même processus que le numéro 1

3 – Quand la contradiction se produit entre les types de preuves générales et spécifiques

  • Dans ce cas, nous préciserons la preuve générale avec la preuve spécifique.

4 – Lorsque la contradiction survient entre deux textes dont l’un est plus général que l’autre sous un angle et plus spécifique que l’autre sous un autre angle

  • Lorsqu’il y a une évidence extérieure qui nous oriente à spécifier la généralité de l’un avec la spécification de l’autre, nous qualifierons la généralité de l’un avec la spécification de l’autre à partir d’une évidence extérieure aux deux textes contradictoires.
  • Lorsqu’il n’y a pas d’évidence extérieure qui nous oriente à spécifier la généralité de l’un avec la spécification de l’autre, nous aurons recours à la préférence.
  • Lorsqu’il n’y a ni évidence extérieure ni possibilité de privilégier l’un par rapport à l’autre, alors nous agissons sur eux à la fois dans des situations où ils ne se contredisent pas et nous nous arrêtons dans des situations où ils se contredisent.

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